Kanska

Son univers est empreint de poésie et de lumière. Kanska développe un langage plastique très personnel mêlant le bois découpé, le verre, la résine, la dorure à la feuille et les techniques mixtes sur papier. Elle découpe et ajoure ses supports, superpose les matières, applique feuille d’or, d’argent ou de cuivre pour souligner les lignes, les ruptures, les respirations. Le kintsugi japonais, art de souligner les fissures avec de l’or, l’inspire profondément.

Elle conçoit la peinture comme un geste silencieux, une exploration sensible entre la matière, la couleur et l’émotion. Le résultat se situe souvent à la croisée de deux influences majeures : le raffinement du Japon et les orfèvreries visuelles de Klimt.

Parmi ses expositions marquantes figurent celles de la galerie de l’ancien Évêché d’Uzès, ou encore l’exposition Vital à la galerie Label LN de Saint-Quentin-la-Poterie, consacrée aux arbres, dans une vision à la fois symbolique et tactile. En 2022, elle rejoint le collectif d’artistes La Pelle aux artistes pour soutenir les créateurs ukrainiens, et présente 80 œuvres au Belvédère de Courthézon.

Bois, métal, papier… Kanska multiplie les supports et les approches, toujours guidée par une même quête : transformer la nature en source d’émerveillement. Certaines œuvres prennent la forme de panneaux en bois découpés (L’arbre, le serpent, Ève et la pomme), d’autres allient verre de Murano, résine et dorure (Arbre en fleur), ou explorent le dessin et le papier aquarelle (Paloma). Chaque création devient un territoire d’expérimentation et de narration, où textures et couleurs s’entrelacent pour révéler une vision singulière du monde.