Laurent La Rocca

Mon monde est fait de désir, de féerie et d’imaginaire…

Né en 1969 à Marseille, Laurent La Rocca a commencé sa carrière artistique dans la musique avec le groupe rock/reggae Daïpivo, fondé en 1991. Toujours sur scène et enchaînant les albums (le dernier date de cette année), « Lolo », pour les intimes et les fans, est le bassiste historique mais pas hystérique du groupe. Musicien et explorateur artistique, comme il aime à se définir, touche-à-tout et curieux-de-tout, il commence à se faire remarquer dans le 3e art, la photographie, avec sa première expo.

À cette époque, Laurent travaille encore à la capitainerie de Port-Miou, à Cassis, et il expose plusieurs photos sur son lieu de travail. Cette série de photos, appelée « Chaînes d’Amour », est composée de chaînes de bateaux auxquelles les effets miroirs, composés par Laurent, donnent naissance à des cœurs. La maire de Cassis découvre un jour son travail et lui propose d’exposer dans la ville pendant la période estivale.

Cette exposition a été le détonateur qui manquait à Laurent. Il a alors compris à quel point son travail était apprécié du public, y compris de ceux qui ne sont pas des pros des expos. « Autodidacte, authentique et sans artifices », selon ses paroles qui ne sont pas que des mots, Laurent marque les esprits et son territoire avec ses effets miroirs qui sont devenus, au fil des années, sa marque de fabrique, cette signature artistique qui nous fait dire : « C’est Laurent La Rocca ! » Pour lui, la photo est « une planète découverte depuis longtemps, pas encore assez explorée, dont la musique est l’atmosphère. » On dirait que la poésie était aussi accrochée aux murs ! Après « Chaînes d’Amour », d’autres séries ont vu le jour. Parmi elles, « Les Créatures », « L’Amour végétal », « La Conquête de l’espace » et beaucoup d’autres qui ont fait l’objet d’expositions en France et dans le monde.

« Je crée des images aux couleurs éclatantes et magiques. Contemplatif, je suis touché par ce qui m’entoure : les plantes, les insectes, le ciel, les objets que je croise prennent place dans mes compositions. » Outre l’effet miroir souvent présent dans ses œuvres, Laurent effectue un travail de retouche et de saturation des couleurs pour de nombreuses photos jusqu’à ce que l’effet voulu prenne vie sous ses yeux. C’est ainsi que ses créations ont été exposées à Miami, New York, Paris, Venise, avant de retourner à leurs origines du Sud de la France avec une expo à Sanary-sur-Mer, près de Toulon. Musicien et photographe reconnu, il garde sa simplicité et son humanité sans efforts. Pas de paraître, ni de sembler, rien d’autre que lui-même. Devenu capitaine de son voilier, il vogue toujours vers les terres inexplorées du monde artistique et photographique, comme un explorateur des temps modernes qui cherche encore une nouvelle terre où accoster.