Laurent La Rocca est né en 1969 à Marseille. Bassiste historique mais pas hystérique du groupe rock/reggae Daïpivo, mais aussi explorateur artistique, comme il se définit, touche-à-tout-curieux-de-tout, il commence à se faire remarquer dans le 3^e art, la photographie, lors de sa première expo sur son lieu de travail, à la capitainerie de Port-Miou, à Cassis : une série de photos, appelée « Chaînes d’Amour », composée de chaînes de bateaux auxquelles les effets miroirs, ajoutés par Laurent, donnent naissance à des cœurs.

La maire de Cassis, en découvrant son travail, lui propose d’exposer dans la ville pendant l’été. Cette exposition est le détonateur qui manquait à Laurent, « autodidacte, authentique et sans artifices », selon ses paroles. Pour lui, la photo est « une planète découverte depuis longtemps, pas encore assez explorée, dont la musique est l’atmosphère. » Après « Chaînes d’Amour », d’autres séries ont vu le jour. Parmi elles, « Les Créatures », « L’Amour végétal », « La Conquête de l’espace » et beaucoup d’autres qui ont fait l’objet d’expositions, notamment à Miami, New York, Paris, Venise…). Laurent garde sa simplicité et son humanité sans efforts. Devenu capitaine de son voilier, il vogue toujours vers les terres inexplorées du monde artistique et photographique, comme un explorateur des temps modernes qui cherche encore une nouvelle terre où accoster.

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