Aline Bernard

“L’art n’explique pas, il exprime par touche, le silence du ressenti.” Kheira Chakor.
Art Collect - Aline-Bernard

Installée à Cannes depuis vingt ans, Aline Bernard mène une double trajectoire : celle d’une professionnelle investie dans les mobilités urbaines et celle, plus intime, d’une artiste en perpétuelle exploration. Autodidacte née à Mulhouse en 1974, elle entre pleinement dans sa démarche artistique à partir de 2017. Très vite, sa peinture capte l’attention : dynamique, hybride, libre.

Elle mêle peinture, aérosols, collages, aluminium, fibre, et détourne même d’anciens panneaux de signalisation pour en faire des supports d’expression. Ce choix n’a rien d’un hasard : il incarne sa volonté d’ancrer sa pratique dans une réalité tangible, tout en y injectant une part de rêve, de mouvement et de critique. Son style oscille entre pixelisme, surréalisme, street art et art cinétique, comme une cartographie sensorielle de notre époque.

Découvrir ses créations

Son travail a été présenté à Monaco dans une exposition collective organisée par Art Collect®, marquant une nouvelle étape de reconnaissance pour l’artiste.

art collect store - expo

Quelques œuvres disponibles

Rupture de stock
Rupture de stock
Rupture de stock
Découvrir la galerie

Peindre, pour Aline, c’est plonger entre réel et irréel. Elle cherche à capter ce qui glisse, ce qui s’efface, ce qui reste. Elle explore, improvise, recommence, se renouvelle. Dans sa série Humanité virtuelle, qui lui vaut le prix du jury du Festival des Talents du bassin cannois en 2021, elle questionne la désincarnation de l’être humain au profit d’une réalité numérique envahissante. Le pixel devient ici matière vivante, témoin d’une ère de transitions. Dans une autre série, Réinterprétez vos classiques, elle s’amuse à extraire des personnages emblématiques d’œuvres iconiques pour les réinscrire dans de nouvelles narrations visuelles. Elle ne copie pas, elle rejoue. Elle ne reproduit pas, elle relit. Dans Cannes signalée, les vieux panneaux rouillés changent de statut : d’objets fonctionnels, ils deviennent toiles vibrantes, reflets d’une ville en perpétuelle transformation.

Toujours, la lumière, le mouvement, les contrastes. Et cette tension entre la structure et l’imaginaire, entre la technique maîtrisée et l’instinct brut.

« Le monde m’interpelle. Alors je peins les images qu’il m’inspire. Mes tableaux ne sont pas des réponses, mais une manière de formuler les questions. » confie-t-elle.

Aline Bernard peint aussi sur commande, mais sans jamais diluer l’intensité de sa démarche. Car à chaque fois, il s’agit de créer une œuvre unique, traversée par le souffle du monde et la pulsation intérieure.