Dans un jardin japonais

Né en Touraine, en 1949, le photographe Jean-Baptiste Leroux a été directeur artistique de la galerie Nikon à Saint-Germain-des-Prés en 1978. Il a ensuite dirigé, de 1979 à 1989, la galerie Canon de Beaubourg où il a rencontré Robert Doisneau, Jacques-Henri Lartigue et Lucien Clergue… Sa rencontre, en 1985, avec Madame de Ganay, propriétaire du domaine de Courances, lui permet de faire, dans son château, sa première exposition de photos sur les jardins. Alors, les portes vont s’ouvrir pour les domaines de Versailles et de Vaux-le-Vicomte, puis s’éloigner vers Sans-Souci, les jardins des Grimaldi et les palais et jardins du roi Mohammed VI du Maroc. Les jardins historiques et leurs surprises restent les sujets préférés de Jean-Baptiste Leroux. Les lumières changeantes de la journée, de l’aube au crépuscule, sont autant de raisons de prendre son appareil et de faire surgir une ombre ou un décor, enveloppés de brume ou de la couleur dorée d’un coucher de soleil, mais seule la nature décidera du moment. En 2000, son livre Jardins à la française reçoit le prix Redouté du meilleur livre sur l’art des jardins et le Prix Eugène Carrière de l’Académie française. Expositions, campagnes publicitaires, éditions de prestige, ce passionné de nature possède également une rose à son nom. Créé en 2014, le rosier Jean-Baptiste Leroux est parfumé, coloré et « doté d’une grande vigueur ». Le portrait est ressemblant.