Artiste peintre installée à Grasse, Viviane Fasel exerce son métier de psychiatre parallèlement à son travail artistique. Ado, elle faisait des kilomètres pour visiter une expo et, petite fille, elle dessinait les portraits des filles de sa classe. Ses parents ont gardé les gouaches qu’elle faisait quand elle était étudiante et qui, selon l’artiste, « n’étaient pas si mal ». Viviane s’intéresse à l’archéologie, la préhistoire et la science-fiction. Du passé à l’avenir.
Un parcours qu’elle connaît bien tant elle l’a emprunté avec ses patients. L’artiste s’accorde « une journée tranquille » pour composer l’œuvre du moment et la peaufiner tant qu’elle n’est pas satisfaite. « Il y a des tableaux avec lesquels je suis fâchée. » Elle crée des images un peu fantastiques avec une exigence de couleurs qu’elle a exposées à Aix-en-Provence. Sa cousine qui faisait un spectacle en souvenir du « Tabou » de Boris Vian, lui a demandé de réaliser des œuvres sur le jazz. C’est ainsi que ses huiles ont vu le jour et ont été admirées par les spectateurs, venus pour le spectacle, et repartis avec des souvenirs picturaux et musicaux.