Née en 1973, Véronique Faravel a grandi en Provence, là où la lumière accroche les collines et où le Mistral sculpte les paysages comme des toiles vivantes. La campagne fut, pour elle, un espace d’exploration sensorielle et de liberté, un lieu où naît le regard, où se forge la relation au vivant. C’est là, entre les oliviers et les éclats de ciel, que son rapport à l’infini s’est enraciné. Toute jeune, elle s’émerveille devant l’œuvre de Cézanne qu’elle tente d’imiter ; elle découvre aussi les œuvres dans la galerie Pierre Souche à Orange, et devine déjà sa vocation d’artiste./span>
Mais la vie, parfois, impose des chemins détournés. Interdite d’études artistiques, elle suit un parcours professionnel conventionnel, où l’étroitesse du cadre finit par étouffer l’élan créatif. Il faudra attendre 2017 pour que Véronique décide de revenir à sa voie profonde, celle de la création, avec une détermination apaisée. Depuis, elle se consacre entièrement à son art, qu’elle pratique comme une forme d’élévation et de transmission.
