Jean-Paul Cotte

L’Art partage avec la nature la même horreur du vide. Là où il ôte une petite souffrance, il la remplace par un grand bonheur “L’art sauvera le monde.” Dostoïevsky
Art Collect - Jean-Paul-Cotte

Né en 1972 à Marseille, Jean-Paul Cotte vit et travaille dans la cité phocéenne, où il partage sa vie entre sa vocation d’infirmier et sa passion pour la photographie. Une passion née presque par hasard, nourrie par la curiosité, et devenue peu à peu un véritable langage intime, visuel et sensible. Autodidacte éclairé, il n’a jamais cessé d’explorer les multiples facettes de cet art, jusqu’à créer Le Symbolon, son propre atelier marseillais où il transmet aujourd’hui sa pratique avec générosité.

Ses débuts photographiques sont liés à l’univers des arts vivants : portraits de comédiens, clichés de scènes de théâtre et de danse… Très vite, Jean-Paul Cotte affirme un regard singulier, oscillant entre documentaire et imaginaire, entre justesse du réel et évocation poétique. L’urbain devient son terrain de jeu. Il aime capter l’esthétique brute des lieux industriels, l’étrangeté d’une ruelle, l’instant suspendu d’un paysage. À cette veine citadine s’ajoute un goût prononcé pour la mise en scène décalée, voire surréaliste, comme en témoigne cette photographie étonnante d’une femme en maillot de bain sur un abribus, prête à plonger dans la mer suggérée par l’affiche publicitaire en arrière-plan.

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Quelques œuvres disponibles

Plage de prix : 590,00 € à 690,00 €
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Mais le regard de Jean-Paul Cotte ne s’arrête pas aux corps ni aux villes. Il se fait explorateur du minuscule, témoin du fragile. Avec la macrophotographie, il s’immerge dans le monde fascinant des insectes, peuple discret mais essentiel des forêts, parcs et jardins. En révélant la beauté insoupçonnée de ce microcosme, le photographe nous invite à changer d’échelle, à voir autrement. Ses clichés, entre précision scientifique et poésie chromatique, ouvrent un dialogue entre l’humain et le vivant.

Jean-Paul Cotte pose sur le monde un regard d’artiste et de rêveur. Chaque image naît d’un sujet rencontré par hasard – un lieu, un objet, une créature – que l’artiste choisit de transfigurer. Il compose ensuite une scène aux couleurs vibrantes, souvent oniriques, flirtant avec le surréalisme. Ce processus de transformation du réel fait écho à la sublimation psychanalytique : donner une forme esthétique à ce qui, autrement, resterait invisible.

« La photographie peut indifféremment être le témoin de la réalité ou le fruit d’une totale errance onirique », confie-t-il. Ses influences sont multiples : du cinéma de Wes Anderson à la peinture de Caravage, Seurat, Magritte ou David Hockney, en passant par les photographes Raymond Depardon, David LaChapelle ou Désirée Dolron. Une constellation d’univers qui nourrissent son regard.

Ses œuvres ont été exposées à Marseille et lors de plusieurs festivals, dont le Festival Dieulafête à Dieulefit en 2019, où il a illustré avec finesse et tendresse le thème de la transmission au féminin, en capturant sur le vif trois générations de femmes dans une même lignée.

À travers ses photos, Jean-Paul Cotte cherche moins à capturer un instant qu’à révéler une perception. Il offre au spectateur une autre lecture du monde, un miroir tendu entre la réalité et le rêve.