Jacques Corda

Je ne sculpte pas la matière, je lui redonne une voix. Le métal, l’argile, le recyclé : tout devient langage quand le geste est habité. Chaque œuvre est une résurrection, une mémoire soudée, un souffle figé dans le temps.

Il y a des artistes pour qui la matière est un terrain de jeu, et d’autres pour qui elle devient une extension du geste, du souffle, de la pensée. Jacques Corda est de ceux-là. Né en 1964 à Paris, il ne sculpte pas seulement le métal, il l’élève. Il le détourne, le recycle, le transcende.

Chez lui, les écrous, rondelles, tubes et tôles galvanisées cessent d’être des objets industriels pour se métamorphoser en formes vivantes, puissantes et vibrantes. L’œuvre de Jacques Corda trouve son origine dans une curiosité insatiable, nourrie d’explorations artistiques, marines et humaines.

Sa passion pour les matériaux l’amène naturellement à apprivoiser le métal. Il en fait une matière noble, poétique, expressive. Ses bustes, silhouettes, instruments ou objets du quotidien deviennent des symboles d’une force maîtrisée, d’une technicité redoutable, et d’une tendresse inattendue.

Dans Armure Charnelle, l’artiste assemble avec précision des rondelles métalliques recyclées, galbées et soudées une à une. Ce buste féminin, encadré de volets roulants et de grilles récupérées, transcende la froideur du métal pour offrir une sculpture sensuelle et audacieuse. Un hommage vibrant au corps féminin, entre force et délicatesse.

Avec Mélodie de Fer, c’est un violon qui prend vie, avec son archet, tout en tôle perforée et galvanisée. Une pièce monumentale, réalisée en 260 heures, où la musique devient forme, où le métal vibre d’un silence éloquent. L’archet suspendu semble encore jouer une dernière note, figée dans le temps

Sa passion pour les matériaux l’amène naturellement à apprivoiser le métal. Il en fait une matière noble, poétique, expressive. Ses bustes, silhouettes, instruments ou objets du quotidien deviennent des symboles d’une force maîtrisée, d’une technicité redoutable, et d’une tendresse inattendue.

Dans Armure Charnelle, l’artiste assemble avec précision des rondelles métalliques recyclées, galbées et soudées une à une. Ce buste féminin, encadré de volets roulants et de grilles récupérées, transcende la froideur du métal pour offrir une sculpture sensuelle et audacieuse. Un hommage vibrant au corps féminin, entre force et délicatesse.

Avec Mélodie de Fer, c’est un violon qui prend vie, avec son archet, tout en tôle perforée et galvanisée. Une pièce monumentale, réalisée en 260 heures, où la musique devient forme, où le métal vibre d’un silence éloquent. L’archet suspendu semble encore jouer une dernière note, figée dans le temps