Né à Hénin-Beaumont dans le Pas-de-Calais (Hauts-de-France), Christophe Coupé est un artiste polyvalent, peintre, graffeur et sculpteur. Né d’un père maçon et d’une mère femme au foyer, son père est décédé quand l’artiste avait 14 ans. Il a alors vendu des beignets sur les plages afin de nourrir ses frères et sœurs. Titulaire d’un BEP Topographie et d’un BTS économie de la construction, il a intégré l’École supérieure des Arts Saint-Luc de Liège et en est ressorti diplômé.

Devenu architecte d’intérieur, il a créé son entreprise à l’âge de 24 ans et possède désormais une galerie d’art et un atelier d’art à Lens. Il explique : « Lens est pour moi une ville qui mérite d’être connue comme une ville d’art. Le Louvre-Lens m’a beaucoup inspiré et beaucoup d’artistes devraient venir ici. » Christophe Coupé semble avoir replié ses ailes là où se trouvent ses racines, comme un retour à la case départ, mais avec le succès et une vie riche d’expériences.

Son style pop art décalé est sans nul doute sa « patte artistique », imprégné par le mouvement urbain qu’il a découvert à Paris. Mais ce sont ses rencontres avec des people comme Nabilla, ou des acteurs et influenceurs comme Kamel Tatouage, connu pour ses rôles dans Arsène Lupin et Nicky Larson, qui vont, petit à petit, faire décoller sa carrière. La Daronne et le rappeur Lacrim vont, à leur tour, donner un coup d’accélérateur à sa renommée. Les portes de l’international vont finalement s’ouvrir grâce à Ness, une directrice artistique installée à Dubaï et une coach sportive du nom de Manuella. C’est au cours d’une exposition de ses œuvres dans les Émirats, toujours à Dubaï, que la célébrité va céder la place à la consécration : son travail fait désormais l’objet d’une exposition permanente. Mais Christophe Coupé n’a pas oublié ses origines. Ses fresques colorées, peintes sur différents bâtiments publics des Hauts de France, font également partie de ses œuvres et techniques les plus connues.

Son univers est composé de couleurs flashy dont il habille des personnages de Disney et d’autres sujets qui forment des pièces uniques. Parmi celles-ci, des fresques de Manga et des tableaux graphiques qu’il revisite avec du graff. Il crée lui-même ses propres moulages et customise les objets qui l’inspirent. « C’est un art en perpétuel mouvement, et je surfe la vague. », explique-t-il. Christophe est un touche-à-tout tellement polyvalent qu’il a même produit une web-série. Intitulée Arsène Kong, elle est née de l’imagination, quasi impossible à brider, de l’artiste et de Nassima Aouar, elle-même artiste, mannequin et scénariste. En 2023, l’artiste, resté fidèle à ses origines et à sa simplicité, a rencontré les élèves du lycée professionnel Bernard Chochoy (Lille) pour les initier à la technique de la peinture à la bombe. Le lycée a exposé ses œuvres qui ont reçu un très bon accueil, à l’instar de sa galerie qui reçoit des visiteurs de tous âges, enthousiasmés par son univers si personnel.