Cati Burnot

Mon monde est fait de désir, de féerie et d’imaginaire…
Art Collect - Cati-Burnot

Il y a des artistes dont le geste ne répond pas à une impulsion esthétique, mais à un souffle intérieur, une nécessité viscérale. Cati Burnot, que l’on appelle simplement Cati, est de ceux-là. Diplômée en technique traditionnelle à l’Institut Van der Kelen de Bruxelles – où elle a obtenu la médaille d’or – elle détourne l’héritage des glacis flamands et des faux-bois/marbres pour y injecter la sève de son propre univers. Un monde abstrait, éthéré, féminin et puissant.

Son œuvre est profondément nourrie par ses voyages et ses résidences dans des lieux de lumière – Japon, Afrique, Antilles – autant de territoires sensoriels qui imprègnent sa palette de couleurs vibrantes, d’énergies subtiles et d’équilibres mouvants. Mais chez Cati, la couleur est moins un effet qu’un état. Chaque toile est un seuil entre l’ombre et la lumière, une alchimie entre le feu et l’eau, entre la présence et la transparence.

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Son travail a été présenté à Cannes en expositions personnelle Monaco dans une exposition collective organisée par Art Collect®, marquant une nouvelle étape de reconnaissance pour l’artiste.

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Les formes sont souvent circulaires, fluides, presque embryonnaires. Elles rappellent l’utérus du monde ou la matrice du rêve. Il y a dans sa peinture une dimension organique, douce et animale à la fois, où le féminin se dit non comme représentation mais comme langage : un langage de l’intérieur, un alphabet sensuel, viscéral et presque sacré. Comme elle l’écrit : « Le jeu du rêve transmet l’esprit du monde par le regard. »

Chaque œuvre semble surgir d’un liquide amniotique, comme en gestation. L’image se révèle sans se figer, le trait flotte, le pigment respire. On ne regarde pas une peinture de Cati. On la contemple. On y entre. Et l’on s’y perd – entre contemplation mystique et vertige esthétique.

Il y a chez elle une forme de rituel silencieux, une quête sensible vers un espace où le visible rejoint l’invisible. La lumière guide l’œil vers un ailleurs. La matière, traitée en transparence ou en épaisseur, réveille la mémoire sensorielle du regardeur. On y devine une cosmogonie intime, des fragments d’astres, une spatialité nouvelle. Parfois, l’image se retire, se dérobe, comme pour mieux inviter à l’introspection. D’autres fois, elle explose comme une mosaïque d’émotions à vif.

Et c’est bien là le paradoxe fécond de son œuvre : ne rien imposer, mais tout suggérer. Laisser la place au mystère, à l’élan de vie, à cette vibration qui nous relie, malgré nous, à un monde antérieur et futur à la fois. Une œuvre d’équilibre, de force douce, où se rejoignent l’intuition, l’héritage technique, l’expérimentation contemporaine et le souffle du vivant.

Car Cati peint pour révéler. Non pour imposer une vérité, mais pour caresser l’énigme. Celle de l’être, du monde, et du regard qu’on y pose.

 

TéMOIGNAGES

Comment ne pas saluer les qualités de mon artiste de coeur Cati Burnot ! J’ai eu le plaisir de faire sa connaissance dans l’Hôtel Belmond La Samanna groupe LVMH à Saint Martin, et nous avons également eu le privilège de pouvoir l’exposer. Lors de cette soirée de nombreux amoureux de l’Art du pinceau sont venus s'émerveiller devant le superbe travail de Maitre de la peinture à l’huile (glacis flamand) où chacun a partagé sa vision, sa perception et ses émotions au regard d’une toile. Vous pouvez découvrir le ciel ou la mer en furie ou l’espace, la vie dans l’eau et bien plus encore sans oublier l’Amour ! Un travail de couleurs chaudes qui sont pour moi les couleurs de la vie, j’ai le plaisir de pouvoir contempler chaque jour le travail de notre artiste Cati Burnot et je la remercie de m’avoir accepté comme client ami.

Serge Gouloumès

Guidé par la main de l'artiste Cati Burnot, les bulles intemporelles vous transportent dans un univers étonnant et jamais fini. Heureux propriétaire de quelques unes de ces toiles, je m'installe confortablement face à un tableau et laisse filer mes pensées. Si le début est une image, jamais je ne rentre dans les couleurs de la même façon. C'est fort et délicieux et pour reprendre Nietzsche : « Il faut savoir se perdre pour un temps si l'on veut apprendre quelque chose des êtres que nous ne sommes pas nous-mêmes.»

Jacques Oëhl