Manorack est né à Paris en 1956 et vit au Pays basque. Ce photographe autodidacte a débuté comme pigiste avant de devenir photographe-filmeur et photographe d’entreprise, entre 1986 et 1994, année pendant laquelle il a bifurqué vers une route encore inédite : éducateur spécialisé. Ses années passées dans le social lui ont permis d’initier son jeune public à la photographie et de monter un laboratoire de tirage photo dans un institut d’accueil pour jeunes en situation de handicap.
Après le social, Manorack a repris officiellement, en 2019, le statut professionnel d’artiste photographe. Ses images sont suggestives, induisant des questionnements aux émotions. Membre de l’ADAGP, il s’est associé avec d’autres artistes pour créer ARTéDESIGN en 2019 et, en 2022, TRYPTIK et ART KaMaHé. Manorack a des projets d’expositions en 2023, à la fois collectives et solos. « Je n’ai pas de méthode précise et figée sauf celle de suivre le dialogue qui se déclenche entre le cliché et ma conscience du moment et d’en faire l’exposition. Je ne suis qu’un passeur… » Voilà qui résume parfaitement le besoin de transmettre propre à chaque artiste qui se veut « passeur » et non « détenteur ».
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TéMOIGNAGES
Devant le tableau « le pin », lors d’une exposition, un monsieur dit, contemplant :
« Il est incroyable, je ne sais comment le dire, mais il me parle, il me dit qu’il a une histoire, je sais déjà où il va être chez moi, pour que je puisse y accrocher ma pensée au quotidien… ». Olivier. C me révèle alors qu’il est charpentier de marine et formateur dans un centre de compagnonnage en charpenterie. Petite anecdote : cet arbre qui a un tronc en « équerre », je l’ai imaginé résistant à la tempête de 1990, où, jeune pousse, son sommet n’a pu résister aux bourrasques et qui par la suite a continué à grandir en consolidant son sommet cassé mais pas arraché…Olivier.C, l’acheteur me dit alors que « cet arbre est résilient, qu’il ne meurt pas et qu’il a affronté la vie, c’est peut-être pour ça qu’on a peut-être des choses à se dire… ».
Olivier C
Devant mon tableau, la « forêt rouge », lors d’une exposition à Biarritz, un monsieur s’y arrête, tourne autour, durant de longues minutes et durant lesquelles, je l’observe sans rien dire puis j’avance vers lui, pour me présenter et voir si cela l’intéressait…
Il se tourne vers moi : « it’s great and awesome ! I’m drowning in red and blue is constantly changing shades…”, et il est parti avec. C’était un touriste américain à Biarritz…et mon tableau s’est envolé vers les USA.
À l’exposition dans les Landes, une dame tourne autour d’un tableau représentant un paysage de montagne…le tableau fait très fortement penser à une estampe japonaise, à un tableau de paysage chinois. Puis, elle semble, après quelques minutes me chercher, en tout cas chercher sans doute l’auteur. Elle ne me connaît pas et j’étais assez en retrait pour laisser de la place aux regardeurs. D’un coup, elle me voit et s’avance vers moi, sans hésiter :
« Ce tableau, c’est vous ! il y a beaucoup de calme, de profondeur et des nuances fines que je distingue tout en me transportant dans son intérieur. Ce tableau vous ressemble beaucoup, monsieur !Ce tableau va être bien chez moi ». Depuis, Madame Saint-Lanne, me suit régulièrement dans mes expos.