Laurent Pheulpin
Pour moi, l’art est un transfert d’émotions entre l’artiste et le spectateur. A plusieurs reprises, j’ai créé des clichés avec un message sous-jacent. Je les ai ensuite vendus à des acheteurs qui avaient vécu un événement fort lié à la thématique en question. Ils me disaient avoir été happés par la photo, quelquefois sans savoir pourquoi. Et c’est ainsi qu’une émotion, consciente ou non, se promène d’un regard à l’autre en rebondissant sur une œuvre.
Laurent Pheulpin est né en 1970 à Neuchâtel en Suisse. Un endroit, entre lac et montagne, où il vit encore actuellement. Après des études de Chimie, il s’oriente vers de métiers plus riches en contact humain comme la réinsertion professionnelle et la formation d’adultes. En parallèle de ses études, il s’intéresse à la littérature, au cinéma et à la musique. De ce mélange d’expressions artistiques, il retiendra surtout la symbolique et ses messages habilement dissimulés.
Lorsqu’il se plonge dans l’univers de la photo, Laurent Pheulpin passe rapidement du paysage urbain au portrait en studio qui lui permet d’être plus créatif. Il ne rechigne pas non plus à utiliser les possibilités offertes par l’imagerie digital, que ce soit au niveau des montages des retouches.
Sa première série de photographies s’inscrit dans le concept philosophique de l’individualisme par défaut ou par excès. La lumière peut se faire timide et nous plonger dans une quasi-obscurité ou, de par sa puissance, dissoudre un sujet qui ne sera défini que par ses accessoires. Il en sort une série de clichés sur ou sous exposés qui Laurent exposera dans différentes galeries de Suisse romande.
Dans un deuxième temps, il produira une longue série de clichés ayant pour sujet la poupée Barbie. Ces pantins de plastique quinquagénaires se révélèrent de parfaits modèles pour exprimer les paradoxes de notre époque. À la fois concupiscentes et asexuées, conquérantes et soumises, polymérisées dans une jeunesse éternelle, elles l’ont aidé à relater cette violence sexuelle, ainsi que notre rapport à l’âge et à la mode. Ces images ont quelquefois dérangé ou interpellé si on les prend au premier degré.
C’est à ce moment que Laurent commence à exporter son art au-delà des frontières helvétiques. Tout d’abord à la Galerie Böhner de Manheim puis dans différentes foires d’art contemporain comme la Berliner Liste, St’art à Strassbourg et Art San Diego, où il sera sélectionné parmi les 5 artistes coup de cœur de l’exposition.
Ces événements augmenteront sa visibilité et lui permettront de remporter différents prix artistiques comme Le Prix Picasso décerné par l’association Italia in Arte nel Mondo ou le titre d’artiste du mois délivré par le magazine allemand Kunst Spektrum. Il sera également sélectionné dans différentes publications telles que Le Catalogue International des Artistes Contemporains.
Aujourd’hui, il continue d’explorer les voies ce média, dernier invité dans la cour des arts plastiques, fascinant par son évolution artistique et technologique.
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