Frédéric Ballin

L’art n’existe que par le sentiment et la perception de l’autre. L’art pour soi n’est que narcissisme.

Frédéric (Fred) Ballin est né à Cannes La Bocca en 1973 et réside aujourd’hui à Auribeau-sur-Siagne car, dit-il, « tout y est beau ». Il enchaîne les diplômes avec un bac technique, un BTS électronique, un DEUG, une License et une Maîtrise (Cannes et Nice). Puis, il intègre une école d’ingénieurs à Valence, dans la Drôme. Il est actuellement chef de projet innovation chez un constructeur automobile. Curieux de tout, bricoleur et admiratif de l’artisanat d’art, il aime organiser, se projeter, et penser « botanique » dans son jardin. Il adore réfléchir à comment modifier l’existant.

Épicurien dans l’âme, Fred aime la pêche, la nature, les balades en VTT et le tir sportif, ainsi que l’art sous toutes ses formes. « Je n’aime pas la philosophie pour palabrer, le rap, la société actuelle et le nombrilisme. », explique-t-il. C’est sûrement pour cette raison qu’il affectionne cette pensée : « L’art n’existe que par le sentiment et la perception de l’autre. L’art pour soi n’est que narcissisme. »

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Passionné de ventes aux enchères et de décoration dont il remplit sa maison à Auribeau-sur-Siagne, Fred a commencé son itinéraire artistique en modifiant des objets existants, notamment pour créer des luminaires par assemblage de différents éléments. Il a également détourné des objets comme des bassins de lit pour en faire des horloges avant de concevoir un meuble hi-fi qui allie bois et métaux. « J’apprécie énormément deux mouvements : le mouvement moderniste et le mouvement brutaliste en décoration. Je préfère le terme espagnol de modernisme à la dénomination française d’art déco, il représente mieux cette époque. Quant au brutalisme, c’est pour moi l’expression brute de la matière dans tous ses états. » L’artiste a commencé par créer des petites pièces de ferronnerie mais c’est un reportage sur la technique du Shou Sugi Ban qui l’a inspiré au point d’en faire la base de son support artistique.

Fred définit son art comme instinctif, brut, et en relation avec la matière. Son travail est fortement inspiré par le Shou Sugi Ban (ou Yakisugi), une technique japonaise de brûlage sur bois qui consiste à provoquer une combustion sur une des faces du bois afin d’augmenter sa résistance. On pourrait, au regard de ses réalisations, voir une autre inspiration japonaise fusionner avec ses œuvres, le kintsugi, qui consiste à réparer un objet brisé en soulignant ses fissures avec de l’or, au lieu de les masquer. La fusion des deux semble s’inscrire parfaitement dans les œuvres de Fred qui, tout en s’inspirant de deux techniques ancestrales, les a réactualisées et s’en est emparé pour construire une œuvre globale, car, dit-il : « Je souhaite que mes œuvres deviennent les pièces maîtresses d’une décoration globale car une œuvre doit s’intégrer dans un tout, tout en étant le point d’orgue, d’attention visuelle de ce tout. »

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TEMOIGNAGES

Tout comme ses gouts artistiques, les créations d’art de Frédéric sont uniques. J’apprécie de voir évoluer ses compositions depuis plus d’un an et tout particulièrement l’ajout de couleurs. Je dirais que ces œuvres sont à son image, une tête en ébullition (bois brûlé) avec un cœur en or.

Emeline B.

Travaillant ensemble et suite à des centres d'intérêts communs, j'ai été amené à découvrir la fibre manuelle de Frédéric autant par le dessin de vitraux que par la fabrication de couteaux. 

Puis il m'a partagé une facette beaucoup plus personnelle à travers le travail du bois. Un univers qui m'a beaucoup séduit avec ce mélange à la fois artisanal et industriel.

Mathieu Deilhes

Les oeuvres de Frédéric sont épatantes car elles allient à la fois le travail du bois comme matière noble, de la technicité et de la mécanique avec les tubes en cuivre. C’est épatant d’originalité et de créativité. La partie qui me plait le plus dans ces oeuvres se situe au niveau de ces tableaux colorés. Des tableaux contemporains de toutes tailles avec des coulures organisés dans sa désorganisation.

Damien Rosso